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#HumainsHabitationCoopérative: La vie en coopérative permet de vieillir chez soi pour un couple autochtone urbain, Hilton et Philomena

Publié le 24 juin, 2021

An older Indigenous couple smile, standing in front of a paintingHilton Henhawke et Philomena Chechock-Henhawke sont membres de la Charles Hastings Co-op depuis 26 ans. Maintenant âgés, ils réfléchissent aux avantages de la vie en coopérative et à l’engagement de toute une vie envers leur communauté.

Hilton : Toronto est une très grande ville, mais en vivant dans la coopérative, on obtient de bonnes informations du conseil d’administration. Nous avons formé un groupe d’aînés pour partager des informations et des ressources. Certaines personnes âgées n’ont pas accès à Internet.

Philomena : Les grandes villes sont de plus en plus réservées aux riches. Quand on est enfermé, comme nous l’avons été, on découvre à quel point nous sommes liés. On est plus heureux quand on donne, quand on aide. Nous recommandons sans hésiter la vie en coopérative.

Hilton : La famille de mon père venait de la réserve des Six Nations. Il était Mohawk et ma mère était Sénéca. J’ai grandi près d’Ingersol, en Ontario.

Philomena : Je suis autochtone, mais j’ai été élevée par une famille irlandaise à Toronto. Je suis devenue membre de l’organisme Concerned Native Citizens quand j’étais plus jeune et j’ai entendu parler des coopératives par une caisse de crédit. Des personnes étaient en voie de former le conseil d’administration d’une nouvelle coopérative.

Hilton : Je voulais étudier à l’Ontario College of Art et je cherchais un endroit où vivre. J’avais demandé à ma fille si je pouvais rester avec elle, puis j’ai rencontré Philomena.

Ces peintures et ces chaises sur le toit sont un exemple des œuvres d’art de Hilton qui ornent les espaces communs de la coopérative.

Philomena : Je savais que Hilton serait un bon candidat pour la coopérative. C’est une personne très coopérative et qui aime partager. Il est devenu le principal organisateur de notre fête d’hiver et il a personnifié le père Noël pendant plusieurs années.

Hilton : J’ai été la personne de garde pendant longtemps. Si quelqu’un dans la coopérative avait un problème, en dehors des heures de bureau, un tuyau qui fuit ou n’importe quoi d’autre, il m’appelait d’abord. Je devais décider si c’était vraiment une urgence ou si ça pouvait attendre. J’étais capable de faire des petites réparations.

Philomena : Nous éprouvons maintenant tous les deux des problèmes de mobilité et à mesure qu’on vieillit, quand les amis et la famille commencent à mourir, et que les enfants et les petits-enfants vivent loin, la coopérative devient votre communauté. Elle atténue l’isolement.

Hilton : Les coopératives peuvent être de bons logements pour les Autochtones. Ce qui est important, c’est d’enseigner aux gens, de leur faire connaître le fonctionnement des coopératives.

Notre série Humains des coopératives d’habitation présente des personnes qui font de leurs coopératives un meilleur endroit ou qui défendent l’importance de l’habitation coopérative. Faites-nous savoir à info@fhcc.coop qui vous aimeriez voir en vedette la prochaine fois.


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