#HumainsHabitationCoopérative : Miriam fait partie de trois générations de membres de coopératives d’habitation

Publié le 19 août, 2020

Miriam Wohl est coordonnatrice des promotions à la Co-operative Housing Federation of Toronto (CHFT) depuis 1998. Elle participe au mouvement de l’habitation coopérative depuis plus de 30 ans.

Miriam et sa fille

Quand j’étais une jeune mère, à la fin des années 1970, il était difficile de trouver un logement décent et abordable à Toronto, jusqu’à ce que je déménage à la coopérative Bain.

À l’époque, je travaillais dans un magasin d’antiquités à Kensington Market. Quand je marchais dans la rue vêtue de mes vêtements des années 1920 et accompagnée de mes deux chiens colley, je suis certaine que je ne passais pas inaperçue. En revanche, je me sentais entièrement acceptée et chez moi dans ma coopérative. Pour la première fois, j’ai ressenti un sentiment d’appartenance à une collectivité.

J’ai vécu à Bain pendant 11 ans, puis à la coopérative Harbour Channel 10 autres années. Tout au long de mon expérience en habitation coopérative, je suis passée d’une subvention importante à une faible subvention, puis j’ai aussi payé le plein loyer du marché.

Mon histoire est un récit de réussite coopérative qui relate la façon dont l’habitation coopérative autonomise les gens et change des vies.

Bien que je sois maintenant propriétaire d’une maison, c’est moi qui présente les voisins les uns aux autres et qui rassemble les gens. J’ai aussi appris une foule de choses en siégeant au conseil d’administration de mes deux coopératives et en ayant l’expérience d’aider à gérer une entité de plusieurs millions de dollars.

J’ai commencé à la CHFT il y a 32 ans, comme réceptionniste, puis j’ai géré la librairie de l’habitation coopérative, et je suis devenue gestionnaire. Lorsque la CHFT a mis sur pied de nouvelles coopératives, j’ai fait la promotion de certains logements. Au cours des 22 dernières années, j’ai coordonné et géré le programme d’achat en groupe « Co-op Cost Cutters » pour les coopératives, qui offre plusieurs services à l’échelle nationale. C’était une expérience phénoménale qui m’a permis de résoudre des problèmes pour les membres de la coopérative et de m’assurer qu’ils se sentent bien soutenus. J’aurai bientôt 68 ans, mais lorsque je songe à prendre ma retraite, je me sens déchirée parce que j’adore mon travail.

Ma mère et mon fils vivent tous deux dans une coopérative. Ma mère a 92 ans. Sans la coopérative, elle serait probablement dans un établissement de soins de longue durée. À la coopérative, elle reçoit beaucoup d’amour et de soutien de ses voisins. Chaque fois que je lui rends visite, elle est entourée d’un groupe de beaux jeunes hommes et elle est le centre d’attention. Elle est dans son élément.

Tant pour ma mère que pour mon fils, les coopératives d’habitation leur ont offert des logements sécuritaires, fiables et abordables qui leur permettent d’avoir une vie meilleure. Un logement sécuritaire, fiable et abordable est un droit. Ça devrait être accessible à tous ceux qui en ont besoin.

Mon histoire est un récit de réussite coopérative qui relate la façon dont l’habitation coopérative autonomise les gens et change des vies. Me voici, 41 ans après avoir emménagé avec mon fils dans notre première coopérative, toujours en train de défendre notre secteur, parce qu’il fonctionne. Je suis extrêmement fière d’avoir vécu dans des coopératives d’habitation, d’avoir travaillé dans ce secteur et d’avoir pu redonner au suivant en reconnaissance du soutien que j’ai reçu au cours de ma vie.

Tout au long de l’année 2020, notre série #HumainsHabitationCoopérative mettra en vedette des personnes qui font de leur coopérative un meilleur endroit où vivre et qui défendent l’importance de l’habitation coopérative. Faites-nous savoir qui vous aimeriez voir dans le prochain numéro en écrivant à info@chfcanada.coop.