Conseil d’administration
Les administrateurs sont élus par les membres pour gérer et superviser les affaires de la FHCC.
Le Conseil d’administration compte 16 membres : 10 administrateurs sont élus sur une base régionale (un dans chaque province), cinq sont des membres extraordinaires et un administrateur représente la communauté autochtone.
Le Conseil d’administration se réunit au moins quatre fois par année, habituellement à Ottawa.
Voici les membres actuels de votre Conseil d’administration
Membres régionaux

Lisa Berting est active au sein du mouvement coopératif de diverses façons depuis 24 ans.
Elle a découvert les coopératives d’habitation en 1991 et sa famille a emménagé dans la Misty Ridge Co-op à Burnaby en 1992.
Lisa aime participer activement au sein de sa coopérative et cela l’a amenée à chercher un emploi dans le secteur. Depuis 18 ans, elle supervise les services financiers dans une société de gestion coopérative. Pour chaque client, elle prépare un budget d’exploitation annuel, des rapports financiers mensuels et un examen de la vérification annuelle. Elle connaît très bien le dossier de la fin des accords d’exploitation et les défis qu’il pose pour les coopératives d’habitation, et elle est fermement engagée à veiller à ce que chaque coopérative dispose des outils nécessaires pour réussir ce changement.
Pendant six ans, Lisa a siégé au conseil d’administration de la CHF BC, dont quatre à titre de trésorière. Durant cette période, elle a également siégé au conseil fondateur des coopératives Athletes Village et Fraserview.
Durant les deux dernières années, elle a siégé au comité des finances de la CHF BC ainsi qu’au comité des finances et de la vérification de la FHCC.
Son objectif est d’aider les coopératives de la Colombie-Britannique et du Yukon en amenant leurs voix à la table nationale. Elle considère que son expérience lui permettra d’aider les coopératives en cette période cruciale, alors que beaucoup d’entre elles arrivent à la fin de leurs accords d’exploitation et amorcent une nouvelle phase.
Lisa croit que l’habitation coopérative est la solution durant cette période d’inabordabilité et que nous devons faire tout ce que nous pouvons en tant que secteur pour nous assurer non seulement que les coopératives existantes prospèrent, mais qu’elles prennent de l’expansion. Elle aimerait qu’on construise davantage de logements à une chambre en plus des coopératives en général, et qu’on aide davantage les membres qui vivent déjà dans des coopératives à mesure que leurs besoins changent.
En Colombie-Britannique, Lisa surveille de près le dossier des coopératives d’habitation construites sur des terrains loués, qui représentent environ un tiers des coopératives d’habitation de la province. Compte tenu que des baux prendront fin au cours des prochaines années et que certains de ces baux doivent être renouvelés pour obtenir un prêt, cette question pourrait avoir une incidence sur une grande partie des coopératives d’habitation de la Colombie-Britannique et sur beaucoup de membres.

«Toute ma vie a été consacrée au logement, dès mon tout premier jour de travail», affirme David Boyde.
Ce comptable travaille à la CHANAL à Terre-Neuve à titre de comptable et de gestionnaire des services financiers depuis 2003, la même année où il a emménagé dans la Freedom Housing Co-op à Mount Pearl.
David s’occupe de la comptabilité pour 13 des 21 coopératives de la province et il a déjà siégé au Conseil d’administration de la FHCC pendant six ans (2004-2010). Avec toute son expérience en comptabilité, dans le secteur du logement et dans les finances, il considère que c’est très facile d’évaluer les coûts d’une coopérative d’habitation. «C’est simple comme bonjour.»
David a d’abord obtenu un diplôme en économie et ensuite un certificat d’évaluateur résidentiel canadien (CRA) de l’Institut canadien des évaluateurs. Son objectif au Conseil d’administration est de promouvoir et de faire avancer l’habitation coopérative à Terre-Neuve tout en examinant également l’image globale.
Il s’intéresse particulièrement à la fin des accords d’exploitation à Terre-Neuve et à la construction de nouveaux logements, en particulier pour les aînés. Il souligne que les accords de toutes les coopératives de la province prendront bientôt fin et que les coopératives doivent choisir entre un refinancement et fonctionner sans prêt hypothécaire. Il n’y a pas de logements pour les aînés et peu de logements accessibles, sans compter qu’il n’y a pas de logements en copropriété ni d’appartements disponibles. Puisque la construction des dernières coopératives dans la province remonte à 1991-1992, la demande pour de nouveaux logements est donc très forte à l’heure actuelle.
David a une vision pour les coopératives de sa province et le rôle qu’il aimerait jouer pour les appuyer. «J’aimerais que les coopératives prospèrent après la fin de leurs accords, et j’aimerais être là pour les aider avec les connaissances que j’ai acquises au cours de mes 40 années en comptabilité et dans l’industrie du logement.»
David est marié et il a trois enfants adultes.
Isabel avait cinq ans lorsqu’elle a emménagé dans la Sarcee Meadows Co-op. Durant sa première année au conseil d’administration, la coopérative l’a envoyée à l’AGA de la FHCC à Charlottetown. « Cela m’a complètement ouvert les yeux sur le fait que le mouvement coopératif était plus important que je ne l’imaginais », indique-t-elle. Maintenant élue sans concurrent au poste de représentante régionale de l’Alberta/T.-N.-O., Isabelle espère en apprendre le plus possible en un an et exprimer les points de vue des membres de sa région.
Elle croit que chaque coopérative est unique et lorsqu’il s’agit de prendre des décisions qui auront une incidence sur l’avenir d’une coopérative, il est important de déterminer la meilleure option pour une communauté en particulier. En même temps, il est important pour elle de faire connaître les coopératives d’habitation. « Peu de gens savent que les coopératives d’habitation existent et cela m’attriste. »
Elle espère depuis longtemps siéger au Conseil d’administration de la FHCC. Isabel connaît bien la gouvernance, étant membre depuis 2019 de la fédération albertaine des coopératives, la Southern Alberta Co-operative Housing Association. En plus de siéger à des comités et à des groupes de travail dans sa coopérative, elle a été bénévole auprès des Services de santé de l’Alberta, du Service de police de Calgary, de l’Alberta Children’s Hospital et du Children’s Hospice.
Isabel détient un baccalauréat en sciences de la santé et elle s’est inscrite à des études en droit. Lorsqu’elle n’est pas occupée avec ses études, elle apprécie la danse en couple et d’autres activités sociales.

Dans une carrière s’étendant sur plus de 40 ans, Tom a toujours cru que les coopératives avaient le pouvoir de créer un monde meilleur.
Tom a emménagé dans la Grace MacInnis Co-operative au centre-ville de Toronto en 1978. En 1979, il est devenu le gestionnaire de l’Alexandra Park Co-operative. Il s’est joint au personnel de la Co-operative Housing Federation of Toronto (CHFT) en 1981 à titre de coordonnateur des services aux membres. À cette époque, la fédération comptait 35 coopératives membres – elle en compte aujourd’hui plus de 180. En 2014, Tom est devenu directeur général de la CHFT.
À la CHFT, Tom était chargé d’administrer plus de 4 300 logements d’habitation coopérative qui font partie d’un portefeuille de fiducie foncière. Il a également joué un rôle majeur dans la conversion de 770 logements regroupés dans trois immeubles situés près du Maple Leaf Gardens, qui sont devenus la City Park Co-operative, qui fait partie de la fiducie foncière.
Tom a joué un rôle clé dans la première conversion de logements publics au Canada, lorsque l’Alexandra Park est devenue l’Atkinson Co-operative en 1994. Cette coopérative offre des logements à plus de 400 familles. La coopérative fait actuellement l’objet de rénovations majeures.
En 2004, la CHFT a fondé le programme de Bourses d’études de la diversité de la CHFT. Dans la région de Toronto, le programme de bourses d’études a attribué plus de 300 bourses d’études évaluées à 1,6 million de dollars. Tom a travaillé avec la FHCC et les fédérations régionales pour offrir le programme de bourses d’études dans neuf régions réparties dans quatre provinces.
Tom a été le premier président de l’Association de l’habitation coopérative de l’Ontario (AHCO) et il a contribué au succès de la fusion entre la FHCC et l’AHCO. Il a plus tard siégé pendant plusieurs mandats au Conseil de l’Ontario de la FHCC.
Tom a également participé activement aux discussions qui ont mené aux programmes de logement provinciaux qui offrent des logements abordables à des milliers de personnes en Ontario. Il a aussi pris part aux discussions regroupant la SCHL, les provinces et le mouvement de l’habitation coopérative en vue de créer l’Agence des coopératives d’habitation.
Tom a été un chef de file dans le mouvement national de l’habitation coopérative. Il a siégé au Comité de l’éducation de la FHCC, au Fonds de souscription de risques et au Fonds fédéral de stabilisation des coopératives d’habitation. Il préside également la Table ronde des directeurs généraux.
Stephen a débuté son expérience de coopérateur dans une famille d’agriculteurs de l’Île-du-Prince-Édouard. Il a continué d’être actif au sein de la communauté coopérative en tant que coordonnateur d’ensembles de logements sociaux pour Atlantic Peoples Housing Ltd. (APHL) en 1989 et il s’est joint à d’autres coopératives, dont la Cornerstone Housing Co-op à Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Étant ingénieur professionnel, il a également occupé un poste de gestionnaire principal dans la division de l’immobilier et de l’énergie dans l’ancienne Co-op Atlantic Ltd., qui couvrait l’ensemble du Canada atlantique. En tant que cadre supérieur dans le mouvement coopératif, il était également fondateur ou membre de conseils d’administration nationaux, régionaux et provinciaux.
À son poste actuel de président-directeur général de l’APHL, Stephen oriente continuellement l’entreprise de manière à ce que les coopératives d’habitation soient informées et aient accès aux ressources dont elles ont besoin pour demeurer viables aujourd’hui et à l’avenir.
Il est fier de collaborer avec la communauté des Premières nations à Elsipogtog, au Nouveau-Brunswick, pour aider à développer la Broderick Avenue Not-For-Profit Housing Co-operative Ltd. Cette coopérative offrirait des logements dont la communauté a grandement besoin. Ce modèle permettrait aux membres de gérer leur propre logement, un élément nouveau pour les communautés des Premières nations qui vivent dans des réserves.
Il considère la communication comme étant «de loin le plus important défi» de la relation entre les membres de coopératives d’habitation du Nouveau-Brunswick et la FHCC. Son premier objectif au conseil sera d’encourager un dialogue constructif entre le personnel de la FHCC et les dirigeants des coopératives d’habitation locales, afin que les membres puissent constater l’utilité de l’association entre leur organisme et la FHCC. En même temps, il encouragera les membres locaux à participer au processus démocratique pour influencer la FHCC, ce qui à son tour favorisera un changement positif dans leur milieu résidentiel.
En tant qu’importante entreprise à vocation sociale, l’APHL est membre de la FHCC depuis plus de 40 ans. La direction et le personnel s’efforcent continuellement d’être des fournisseurs de services novateurs et efficaces conçus spécialement pour les coopératives d’habitation permanentes et les organismes résidentiels sans but lucratif.
La philosophie de Stephen à l’endroit de l’habitation coopérative est fondée sur le principe fondamental «des gens qui aident des gens». Cela signifie que les membres reconnaissent qu’en s’entraidant ils s’aident eux-mêmes. D’où la nécessité d’assurer la viabilité financière des coopératives afin qu’elles continuent d’exister à l’avenir.
Stephen, son épouse Patty, une infirmière en salle d’urgence, et leurs deux enfants adultes ont passé beaucoup de temps sur les terrains de rugby, les terrains de basketball et les patinoires de hockey au cours des années en tant qu’entraîneurs et spectateurs. Ils connaissent très bien le travail en équipe et ils aiment les équipes fortes. Même si elle a vécu pendant plus de 20 ans à Moncton, au Nouveau-Brunswick, la famille Davies prévoit éventuellement retourner dans sa province natale de l’Île-du-Prince-Édouard, afin de poursuivre des intérêts d’affaires et profiter de leur retraite.

Barbara a commencé à être active dans les coopératives d’habitation il y a 22 ans, étant une des membres fondateurs de la Westridge Estates Co-operative Ltd., pour laquelle elle est actuellement trésorière du conseil et présidente du Comité d’adhésion.
«Je suis très heureuse et reconnaissante de faire partie de ma coopérative d’habitation! Je suis aussi très fière de considérer la Westridge Estates Co-op comme mon chez-moi, une véritable communauté à l’intérieur d’une communauté», affirme Barbara. «J’ai toujours été active au sein de ma coopérative et j’ai vu ma communauté devenir plus forte alors que nous apprenions à mieux connaître les valeurs et les principes coopératifs.»
Barbara aimerait aider le mouvement de l’habitation coopérative à demeurer viable et fort pendant encore longtemps en continuant de renforcer les réseaux entre les coopératives d’habitation de l’Île-du-Prince-Édouard, en aidant les coopératives de sa province à en apprendre plus au sujet du projet Vision 2020, et en appuyant les mesures qui garantiront que les subventions gouvernementales resteront en place lorsque les accords d’exploitation prendront fin.
Syndicaliste de longue date et militant LGBTQ, Don apporte au Conseil une riche expérience en gouvernance et en représentation de populations diverses. En tant que représentant de la Nouvelle-Écosse, il compte écouter les coopératives de la province pour savoir ce qui est important pour elles. « Le mouvement syndical met l’accent sur les membres en veillant à ce qu’ils bénéficient d’une bonne qualité de vie, et on trouve les mêmes valeurs dans les coopératives », précise-t-il.
Lui et son conjoint vivent dans la High Hopes Co-op depuis seulement trois ans, mais sa familiarité avec les coopératives remonte aux années 1980, lorsqu’il était un membre fondateur du conseil d’administration de la Needham Housing Co-operative. Il souhaite voir le mouvement de l’habitation coopérative se développer au Canada et il croit que le renforcement de la capacité des coopératives à travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs est essentiel pour garantir que la prochaine génération aura accès à des logements abordables.
Il aimerait beaucoup que les coopératives demandent un financement fédéral dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement. Don soutiendrait également les étapes du processus de réconciliation du Canada avec les peuples autochtones et il croit qu’il y a toujours place à l’amélioration et à la croissance, car les coopératives essaient d’offrir aux gens des possibilités de vivre dans des logements sûrs et accessibles.
Don est vice-président de la High Hopes Co-op. Il est également président de la Nova Scotia Retired Employees Association à Halifax et secrétaire de la Nova Scotia Health Coalition.
Bibliotechnicien à la retraite et fier habitant insulaire du Cap Breton, Don se décrit comme un « nerd qui aime les livres ». Il est également jardinier et prend plaisir à aider à la réalisation des plates-bandes surélevées récemment achetées par la High Hopes Co-op.
Nouvellement élue au Conseil d’administration de la FHCC, Coral a hâte de mettre à contribution ses compétences en matière d’écoute et de négociation. Membre du Comité du vieillissement chez soi de la FHCC depuis 2016, elle s’engage à veiller à ce que les coopératives maintiennent et élargissent l’accessibilité pour les personnes âgées.
Coral siège au conseil d’administration de la Westboine Co-op depuis 2013. Elle s’est jointe à la Manitoba Co-operators Association en 2018 et elle est déléguée provinciale de la compagnie d’assurances Co-operators. Elle siège aussi au Comité de planification du congrès de la Manitoba Non-Profit Housing Association et elle est membre de l’organisme Quality Services for Seniors.
Elle a décidé de se présenter au Conseil d’administration après une période difficile dans sa coopérative. Coral croit que c’est l’aide de la FHCC qui a fait la différence pour la Westboine Co-op, qui est maintenant prospère. « Nous étions au bord du gouffre. Je crois que la FHCC a joué un rôle important pour guider le conseil d’administration et elle nous a aidés à mettre nos priorités en ordre. Après ce que la FHCC a fait pour notre coopérative, je considérais qu’il était temps de donner en retour. C’était vraiment ma motivation. »
Parmi ses priorités, elle compte rehausser le profil de la FHCC partout au pays et augmenter le nombre de ses membres. « Tout le monde au Canada devrait savoir que la FHCC existe et ce qu’elle fait. » Elle garde espoir pour la Stratégie nationale sur le logement, mais elle croit que la FHCC doit être à l’avant-plan pour promouvoir le logement abordable.
Passionnée de jardinage, Coral aime passer du temps avec sa famille, y compris ses deux fils adultes. Elle considère que les relations personnelles sont essentielles pour résoudre les problèmes. « Nous oublions souvent que les organismes, y compris le gouvernement, sont composés de personnes. Si vous écoutez les gens et comprenez d’où ils viennent, vous aurez une longueur d’avance. »
Il est important pour Coral de favoriser les relations. « La COVID-19 nous a obligés à abandonner les réunions en personne et à apprendre à communiquer de façons différentes. Il est essentiel que la FHCC fournisse le réseau pour faciliter un dialogue continu entre les conseils d’administration et les gestionnaires de ses coopératives membres.
Tina Stevens a consacré sa vie à défendre les Autochtones, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du mouvement de l’habitation coopérative. Sa contribution comprend la création d’un siège autochtone au Conseil d’administration de la FHCC pendant qu’elle vivait à la Native Inter-Tribal Housing Co-operative, son mandat de première représentante de la communauté autochtone au Conseil d’administration de la FHCC et sa deuxième nomination au Conseil de l’Ontario. Dans tous ces rôles, Tina a toujours cru que les coopératives d’habitation offrent un milieu familial sûr qui permet aux membres d’être en contact avec leur culture et leur communauté, de préserver le respect de soi et le respect de notre mère la Terre, de trouver un emploi, de faire des études supérieures et de semer les germes des générations futures.
Tina est une femme d’origine Algonquine-Ojibwe de Kitigan Zibi, Kettle et Stoney Point, qui a vécu à London, en Ontario, toute sa vie. Elle a trois fils forts et attribue son énergie au fait d’avoir été élevée par une mère forte, une grande Aînée, dans sa propre communauté.
Tina a emménagé dans sa première coopérative avec sa mère vers l’âge de 12 ans. Jeune adulte, elle a emménagé dans la Native Inter-Tribal Co-op et a travaillé avec la coopérative pour obtenir un siège pour la communauté autochtone au Conseil d’administration de la FHCC. En 1996, elle est devenue la première représentante de la communauté autochtone. Elle a aussi été la deuxième représentante autochtone nommée au Conseil de l’Ontario, assumant un «double devoir». Elle s’est ensuite attaquée aux compressions imposées par le gouvernement Harris au nom des membres de l’Ontario, y compris les communautés coopératives autochtones, en tant que présidente du Conseil de l’Ontario. Comme exemple de son travail de défense des intérêts, elle a rencontré les députés provinciaux pour renverser les compressions dans le logement et le transfert du logement de la province au gouvernement fédéral. Au cours des dernières années, Tina a amené son rôle de défense des intérêts à la Ville de London pour lutter au nom de sa coopérative d’habitation.
Tina a commencé à constater comment les communautés autochtones vivant dans les réserves pouvaient bénéficier du modèle coopératif. Elle a établi des alliances entre l’Association du logement sans but lucratif de l’Ontario (ONPHA) et les communautés autochtones dans le but de favoriser des rapprochements avec le secteur du logement plus global.
Retour au présent, conformément aux recommandations du Comité de vérité et de réconciliation, nous devons accorder la priorité à la création d’une alliance entre l’ONPHA et la FHCC pour s’attaquer à la crise du logement autochtone en mettant sur pied plus de coopératives d’habitation autochtones.
Selon Tina, l’ancienne représentante de la communauté autochtone au Conseil d’administration de la FHCC, Linda Campbell, a beaucoup contribué à l’éducation des Autochtones et à la sensibilisation à leurs enjeux et elle a aidé les coopératives d’habitation à réduire les obstacles à l’acceptation de membres autochtones. Les Autochtones ont «énormément de difficulté» à obtenir des logements abordables en Colombie-Britannique en raison de la discrimination exercée par les locateurs publics.
En tant que membre du Conseil d’administration de la FHCC, «ma priorité sera de poursuivre cette sensibilisation amorcée par Linda Campbell (la représentante autochtone sortante) et de continuer à reconnaître nos sept enseignements ancestraux et la façon dont la FHCC peut intégrer la relation entre ces enseignements et les sept principes coopératifs. Tina indique qu’elle poursuivra également le travail de Linda pour sensibiliser la communauté à la véritable histoire des Autochtones.
Pour justifier le besoin de bâtir plus de coopératives d’habitation pour les Autochtones, Tina souligne le mouvement des Autochtones vers les centres urbains à la recherche de meilleures conditions de logement, dont de l’eau potable, l’éducation et l’emploi. Pour ce qui est des femmes assassinées et disparues en Colombie-Britannique et ailleurs au Canada, elle considère qu’il est impératif de créer plus de logements abordables pour mieux protéger les femmes. L’itinérance et le pouvoir individuel sont aussi des points importants qui doivent être abordés.
Son plus grand souhait est que tous les paliers de gouvernement se mobilisent pour créer une stratégie en vue de maintenir les subventions pour les coopératives d’habitation autochtones plutôt que de laisser disparaître ces logements avec la fin des accords d’exploitation. À l’heure actuelle, les ententes de financement de la SCHL ne permettent pas aux coopératives autochtones de conserver leurs surplus d’une année à l’autre, contrairement aux accords d’exploitation fédéraux initiaux lorsque les coopératives d’habitation ont été créées.
Tina amène au Conseil d’administration sa grande capacité de défendre les intérêts et un engagement à communiquer avec la FHCC au nom des membres des coopératives d’habitation autochtones. «Ma priorité est de continuer à bâtir des ponts entre les Autochtones et les non-Autochtones au sein du mouvement de l’habitation coopérative.»
Elle est également membre du Comité de la diversité et du Comité de la gouvernance de la FHCC.
Tina travaille au ministère du Procureur général, où elle se penche sur des questions telles que le nombre élevé d’Autochtones dans les prisons et au sein du réseau de protection de l’enfance. Dans le cadre du Cercle autochtone du SEFPO, elle s’efforce d’intégrer l’éducation et de sensibiliser le syndicat au sujet des membres autochtones.

Sandra a eu son introduction aux coopératives par le biais de son dernier emploi à Carrefour jeunesse-emploi, un organisme qui aide à intégrer les jeunes adultes dans le marché du travail. Par la suite, Sandra a postulé à un emploi à la FÉCHAQC et c’est comme ça qu’elle s’est retrouvée dans le domaine des coopératives d’habitation. Depuis dix ans Sandra est la directrice générale de la fédération qui sert les coopératives d’habitation dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches.
En tant que nouvelle membre du conseil d’administration de la FHCC, Sandra poursuit le but de faire des échanges d’information et d’outils, approfondir les collaborations, et défendre la cause des coops ensemble. Elle aimerait aussi revisiter et renouveler l’entente entre la FHCC et la CQCH et la modifier au besoin pour s’assurer que les communications ainsi que les collaborations entre les deux fédérations continuent.
Un des grands défis que Sandra vie en ce moment à la FÉCHAQC est le développement de nouvelles coopératives, entre-autre des coopératives de propriétaires qui sont différentes de celles des programmes gouvernementaux. « Le développement de coops est une véritable course à obstacles et c’est une gymnastique relationnelle avec les intervenants, » selon Sandra. Analogie intéressante venant d’une triathlète!
Dans le monde à l’extérieur des coops, Sandra sert comme Vice-présidente pour le Centre multiethnique de Québec. Le centre accueille les immigrants réfugiés et économiques afin de faciliter leur établissement, de soutenir leur adaptation et de favoriser leurs accès à de meilleures conditions socio-économiques. Le centre détient aussi un immeuble pour loger les nouveaux arrivants.
Sandra habite au Lac Beauport, juste au nord de Québec, avec son partenaire Charles et leurs deux ados, Thomas et Emmanuelle.
Membres extraordinaires

Anne est membre de la Granville Gardens Housing Co-operative depuis 30 ans, où elle a élevé sa famille. Elle a été active dans la coopérative, ayant présidé le conseil et différents comités à plusieurs occasions. Originaire d’Écosse, elle apprécie le même sentiment d’appartenance dans la coopérative qu’elle avait connue en vivant dans une petite ville.
Anne a déjà été présidente de la FHCC durant quatre ans pendant qu’elle siégeait au Conseil d’administration à titre de représentante régionale de la Colombie-Britannique et du Yukon.
Fervente défenseure des fédérations régionales de coopératives d’habitation, elle croit que nous devons collaborer étroitement avec les fédérations pour offrir des programmes et établir une vision pour l’avenir. Cette relation doit évoluer à mesure que nous nous offrons des services et que nous représentons nos membres.
Anne considère que les démarches auprès des gouvernements sont une priorité pour notre mouvement alors que nous cherchons une solution à la perte des subventions en raison de la fin des accords d’exploitation. Avant que le financement ne soit annoncé dans le prochain budget fédéral, nous avons une occasion d’aborder la fin des accords d’exploitation et de proposer le modèle coopératif comme solution à l’importante pénurie de logements abordables. La clé de notre succès en tant que mouvement consiste à faire participer nos membres à l’action politique et à accroître notre visibilité auprès du public et des élus.
Une autre priorité serait de trouver des façons novatrices de développer plus de coopératives d’habitation et de convaincre nos membres de mettre à contribution leurs actifs pour créer plus d’espaces coopératifs.
Anne s’intéresse beaucoup au mouvement coopératif plus global. Elle a récemment été élue au conseil de la BC Co-operative Association. Elle a été déléguée pour Coopératives et mutuelles Canada ainsi qu’au Sommet international des coopératives, et elle a participé à une visite d’études de coopératives en Italie.
Anne a pris sa retraite d’un poste de cadre au sein du mouvement ouvrier et elle a été active sur la scène internationale dans les questions concernant les droits des femmes. Elle est une militante sociale qui croit qu’il faut redonner à la communauté, qui fait du bénévolat dans un refuge pour femmes et qui sert des repas communautaires.
Dawn est membre de la Saint Nicholas Co-op depuis plus de 30 ans. « Je suis très reconnaissante d’avoir eu accès à un logement sûr et abordable tout en faisant face aux exigences d’élever une famille et de travailler dans le secteur artistique. » Elle a participé à diverses activités éducatives afin d’approfondir sa compréhension des coopératives. En tant que championne de la communauté GLOBE de la coopérative, elle a obtenu le Prix Kathleen Blinkhorn pour le bénévolat.
Dawn a eu l’honneur d’être élue au conseil d’administration de la CHFT en 2017 et elle en est actuellement à sa deuxième année de présidence. Les réunions des fédérations de l’Ontario, plusieurs AGA de la FHCC et le Sommet sur la vision de la FHCC en 2018 l’ont incitée à chercher des façons de prêter sa voix à la lutte continue pour obtenir des logements sûrs et abordables.
Dawn est une ardente défenseure des coopératives. « Le logement abordable est un énorme enjeu communautaire et politique. J’ai vu le mouvement au Canada mûrir de façon tellement impressionnante et je suis toujours profondément inspirée par l’énergie et l’engagement des personnes impliquées. En tant que membre du conseil d’administration, j’ai appris la valeur d’un leadership calme et réfléchi, l’importance d’écouter divers points de vue et l’utilité de sortir des sentiers battus. Ce sont des qualités que j’espère apporter au Conseil d’administration de la FHCC. »
Actrice de profession, Dawn a participé activement à la gouvernance de son association professionnelle. Elle a été pendant neuf ans conseillère nationale du Canadian Actors’ Equity. Elle a reçu le Prix Larry McCance pour sa contribution exceptionnelle à l’association et ses membres. À l’heure actuelle, Dawn est instructrice en anglais langue seconde pour les nouveaux arrivants au Canada. « Cette expérience a été enrichissante et valorisante, et m’a permis d’avoir un aperçu des problèmes d’établissement et de la valeur d’un logement sûr et d’une communauté stable et attentionnée. »

Scott Stager Piatkowski est très engagé au sein du mouvement de l’habitation coopérative depuis plus de 30 ans : à titre de membre actif d’une coopérative, d’employé dans cinq coopératives différentes (à Ottawa, Guelph, Kitchener et Waterloo) et de représentant élu du mouvement à divers niveaux.
Il a notamment été président du Conseil de l’Ontario de la FHCC, de la Co-operative Staff Association of Central Ontario et du Comité des fédérations, trésorier du Staff Education Forum et délégué de la FHCC auprès de la compagnie Co-operators. Il a également été consultant en relations gouvernementales pour l’Ontario Co-operative Association.
Scott a aussi été fortement engagé dans la Central Ontario Co-operative Housing Federation (COCHF) depuis sa création, à titre de planificateur des programmes d’éducation, animateur d’ateliers et président impartial. Il offre une formation aux conseils bénévoles au sujet de la gouvernance, dirige les séances de planification stratégique et préside des réunions pour diverses coopératives et d’autres organismes sans but lucratif. La COCHF a récemment décerné deux fois à Scott son prix pour les services aux coopératives pour sa contribution au mouvement coopératif.
Scott est engagé depuis longtemps et à divers titres dans la communauté. Il a été élu membre du conseil d’administration de la Commission scolaire du district de la Région de Waterloo en 2018. Avant cela, il avait terminé un mandat de deux ans à titre de président du Comité consultatif sur l’environnement de la Ville de Waterloo et il a été membre du comité consultatif chargé d’élaborer une nouvelle Stratégie de quartier pour la Ville de Waterloo. Il est également un bénévole de longue date pour l’organisme Male Allies Against Sexual Violence et il a aidé à fonder la section locale de l’organisme 100 Men Who Give a Damn. Il a aussi été président du comité consultatif du cyclisme de la Municipalité régionale de Waterloo et membre du Comité d’examen des subventions communautaires et de la section locale du Fonds d’action pour l’environnement (LEAF) de la Ville de Kitchener. Il a été membre du comité organisateur de son association de quartier pendant trois ans, dont une année comme principal porte-parole. Scott est un ancien président du Comité de lutte contre le SIDA de Cambridge, Kitchener, Waterloo et la région (ACCKWA), un ancien président du conseil de l’Association des étudiants de l’université sir Wilfrid Laurier.
En tant qu’ancien animateur bénévole du programme Jeunes dirigeants de coopératives (CYL), Scott a reçu en 2010 le Prix de jeune mentor décerné par On Co-op.
Pendant 13 ans, Scott a publié une chronique hebdomadaire dans différents journaux communautaires. Il a rédigé de nombreux articles publiés dans diverses publications locales et nationales et sur des sites Web de médias d’information. Il a également souvent été invité comme commentateur à la télévision et à la radio.
Cet engagement communautaire et son expérience dans les médias lui ont permis de très bien connaître les rouages du gouvernement à tous les paliers, un énorme avantage qu’il apporte dans son rôle au Conseil d’administration de la FHCC.
Scott est déterminé à presser tous les paliers de gouvernement dans le but de trouver une solution permanente à la fin des subventions fédérales d’aide assujettie à un contrôle du revenu et à s’assurer que la Stratégie nationale sur le logement longuement attendue contribue à bâtir des communautés au lieu de juste des logements. Il reconnaît que le mouvement de l’habitation coopérative est actuellement en voie de subir des changements au niveau de sa direction et il a hâte de jouer un rôle pour encadrer la prochaine génération de militants de coopératives.
*Membre du Comité exécutif