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Réseau d’homologues

Réseau d’homologues

Le réseau d’homologues de L’habitation coopérative pour tous est un nouveau groupe constitué de membres qui renforcent et développent le secteur coopératif grâce à de nouvelles solutions de gouvernance et à la construction de nouveaux logements coopératifs.

Le réseau d’homologues est une occasion de faire du réseautage et de partager des ressources et des idées pour favoriser la croissance de l’habitation coopérative et offrir du soutien aux collègues du mouvement coopératif qui cherchent à concrétiser la vision de l’habitation coopérative pour tous. Voici quelques exemples d’occasions et d’activités :

  • des activités telles que des déjeuners de réseautage et des ateliers sur la croissance et le développement.
  • une série de vidéos dans lesquelles les membres de coopératives partagent leur expérience, les leçons qu’ils ont apprises et leurs réussites.
  • le partage de votre expérience relativement à des projets de développement et à de nouvelles solutions de gouvernance comme les coopératives unifiées.

Les membres du réseau d’homologues peuvent participer en fonction de leurs intérêts et du temps dont ils disposent; tout le monde y trouve son compte.

Si vous désirez soutenir l’habitation coopérative pour tous en tant que champion du réseau d’homologues, veuillez communiquer avec Maria Vaiaso en composant le 844 327-5947 ou en envoyant un courriel à l’adresse mvaiaso@fhcc.coop.

Michelle Bellavance, Gestionnaire de biens immobiliers

Michelle Bellavance

Gestionnaire de biens immobiliers

Raiffeisen Co-op Homes, Sudbury, Ontario

24 ans dans le secteur

Personne

L’expérience de Michelle en tant que gestionnaire de coopérative – y compris dans la formation du personnel, la soumission d’offres en réponse à des demandes de propositions et le travail avec des organismes partenaires – la place dans une bonne position pour guider d’autres parties prenantes dans le processus d’agrandissement des coopératives existantes ou dans la construction de nouvelles coopératives.

Au cours des 24 dernières années à titre de gestionnaire de biens immobiliers de Raffeisen, elle a pu observer directement le besoin urgent de logements abordables, en particulier pour les nouveaux Canadiens. Selon Michelle, l’établissement des gens dans des coopératives serait une façon beaucoup plus conviviale de les intégrer à la société canadienne. « Parfois, les nouveaux immigrants parviennent à trouver un logement, mais tout ce qui intéresse le propriétaire est de percevoir le loyer. Ils n’ont aucun soutien réel. Je pense aux Ukrainiens qui viennent au Canada. Les coopératives seraient idéales pour eux. »

Projet

« Raiffeisen a toujours défendu la cause du droit au logement et a toujours reconnu sa nécessité. Lorsque la Ville a lancé une demande de propositions pour la construction de nouveaux logements abordables, nous avons immédiatement proposé de le faire.

Cette initiative a conduit à la deuxième phase de la coopérative Raiffeisen, un projet sans but lucratif qui a permis la construction de 80 logements abordables. La Ville de Sudbury a contribué au financement de 30 logements dont le loyer est indexé sur le revenu. Raiffeisen a travaillé en étroite collaboration avec l’Association canadienne pour la santé mentale et l’ICAN (Independence Centre and Network) de Sudbury pour s’assurer que des logements étaient disponibles pour les personnes qui ont besoin d’un soutien en matière de santé mentale, ainsi que pour celles qui ont besoin de logements entièrement accessibles.

Passion

Michelle voit le réseau d’homologues comme une occasion de faire construire davantage de logements en coopérative. « Je suis préoccupée par le fait que certaines des possibilités de construction de logements abordables dans la municipalité ont été attribuées au secteur privé, parce que les promoteurs ne doivent garantir l’abordabilité des logements que pendant 20 ans. Après cette période, tout peut arriver. Avec une coopérative, ou un organisme sans but lucratif, nous savons que les logements resteront abordables. J’espère que le réseau d’homologues de l’habitation coopérative pour tous me donnera l’occasion de construire des logements abordables. J’aimerais que le patrimoine que je lègue soit la conviction que le travail acharné, la compassion et l’équité peuvent rendre ce monde meilleur. »

Kathy Dimassi, Halam Park Co-op

Kathy Dimassi

Halam Park Housing Co-operative

Personne

La coopérative de logements Halam Park à Hamilton, en Ontario, a célébré son 25e anniversaire comme coopérative d’habitation en septembre, et Kathy Dimassi y travaille depuis plus de 24 ans. En tant qu’administratrice de biens immobiliers, Kathy est directement confrontée aux difficultés que rencontrent les gens au moment de trouver un logement approprié, surtout en vieillissant.

Projet

Certains membres vivent à Halam Park depuis plus de quarante ans. Les enfants ont grandi et sont partis, mais les parents, maintenant beaucoup plus âgés, vivent toujours dans des maisons de trois ou quatre chambres.

« Il aurait été possible de transférer les gens dans des logements plus petits, mais nous n’avions pas de logements d’une chambre à coucher, explique Kathy. Hamilton dispose de très peu de possibilités en matière de logement. Il aurait fallu qu’ils s’inscrivent sur une liste d’attente centralisée et quittent la communauté, mais nous ne voulions pas les perdre. »

Les gestionnaires de Halam ont d’abord pensé construire un immeuble de logements sur une partie de la propriété où se situait un terrain de basket-ball, mais cela aurait nécessité la démolition de maisons en rangée existantes. Le projet s’est avéré presque impossible à réaliser. Les formalités administratives et les frais juridiques étaient tout simplement trop importants. Ils ont donc mis le projet en attente, et en 2013, Kathy a commencé à travailler avec la Ville de Hamilton.

« La municipalité a bien coopéré avec les partenaires du secteur, explique-t-elle. J’ai travaillé avec un groupe de la Ville pour élaborer le plan d’action en matière de logement et d’itinérance. Le thème était : “tout le monde a un logement et le logement est la base de tout”. »

Grâce aux liens qu’elle a tissés pendant cette période, elle a été en mesure d’explorer les possibilités qui s’offraient à Halam. La municipalité a accepté de soutenir les plans de construction de Halam s’il s’agissait d’un projet intercalaire, à condition qu’il respecte les exigences de zonage. La Ville souhaite que des maisons de trois ou quatre chambres soient construites pour les familles, mais Kathy a souligné qu’en construisant des logements d’une chambre dans lesquels les aînés pourraient emménager, la coopérative libérerait des maisons en rangée de trois ou quatre chambres pour les familles, ce qui aiderait la municipalité à atteindre son objectif. La Ville a accepté, et Halam a reçu une subvention de 500 000 $ pour commencer le projet.

« Le personnel a travaillé sur ce projet pendant des années. Nous avons rencontré beaucoup d’obstacles, mais nous les avons surmontés. »

Passion

Le fait de pouvoir partager l’expérience de Halam Park est la motivation de Kathy pour se porter volontaire comme championne du réseau d’homologues. « Il est important de faire savoir aux gens que des problèmes surviendront, mais qu’il y a toujours moyen de les surmonter, et que des gens sont là pour nous soutenir en cours de route, déclare-t-elle. Il faut le soutien du conseil d’administration et des membres. La mise en place d’un tel processus de construction peut prendre des années, et cela aura une incidence sur les activités quotidiennes. Les gens doivent être compréhensifs et garder l’objectif final à l’esprit. Il est essentiel de tenir les membres au courant en tout temps. Le personnel doit également savoir qu’ils sont soutenus par le conseil d’administration. Parfois, une décision rapide doit être prise et il n’y a pas le temps de convoquer une réunion du conseil d’administration.

Je veux faire donner la force à d’autres coopératives d’entreprendre de tels projets. Nous avons beaucoup appris de nos erreurs. Lorsqu’un projet est mené à bien, les autres parties prenantes comme les agences municipales et les partenaires de prêt ont confiance en vous, et ils vous savent capable d’en réaliser un autre. »

La famille est tout pour Kathy. « C’est mon point d’ancrage », confie-t-elle. En plus de faire de la bicyclette, de la natation et de profiter généralement du plein air avec ses petits-enfants, Mme Dimassi aime tricoter et a créé un cercle de tricotage au sein de la coopérative Halam. Elle aime également jouer du piano et de la flûte, et lire.

Sandra Hardy, Old Grace Housing Co-operative

Sandra Hardy

Old Grace Housing Co-operative, Winnipeg, Manitoba

Bénévole

Plus de 10 ans d’expérience

Personne

Sandra s’est engagée au sein de la coopérative Old Grace en 2012, lors des discussions initiales visant à établir une coopérative sur le site de l’ancien hôpital Old Grace. Membre du comité des finances et du comité directeur initial, elle a présidé des groupes de travail pour obtenir l’approbation du projet, dirigé la participation au processus de conception et présidé le comité de construction. Elle a également joué un rôle déterminant dans la campagne de collecte de fonds, qui a permis de réunir plus de 200 000 $ visant à compenser le prix des titres pour les membres à faible revenu. Sandra a fait partie du conseil d’administration de la coopérative Old Grace pendant six ans, dont cinq en tant que présidente. Aujourd’hui à la retraite, elle est bénévole au comité d’entretien et membre du groupe d’aménagement paysager et de jardinage.

Projet

La coopérative d’habitation Old Grace a ouvert en 2018 avec des membres de divers niveaux de revenus et offrant cinq tailles de logement différentes. L’une de ses caractéristiques est un accord de parrainage avec des organismes de bienfaisance désireux de fournir un logement aux nouveaux arrivants au Canada.

La création de la coopérative est le résultat d’une initiative locale de voisins qui souhaitaient réduire la taille de leur logement, mais ne voulaient pas quitter le quartier. Le site de l’ancien hôpital représentait une occasion à saisir, et Sandra a été présente à chaque étape du processus pendant six ans, depuis le lobbyisme auprès de la province pour rendre le site disponible pour des logements sans but lucratif, jusqu’à l’ouverture officielle.

Passion

Sandra a la conviction que le fait de partager son expérience de transformer le projet embryonnaire d’Old Grace en une coopérative achevée pourrait profiter à d’autres personnes qui se demandent comment se lancer. Elle est également intéressée par l’idée de fusionner des coopératives.

« Je pense que nous avons une coopérative unique qui a nécessité le rassemblement d’une grande diversité d’éléments. Dans un contexte où il existe peu de soutien pour les coopératives d’habitation, notre expérience pourrait servir d’étincelle à d’autres qui essaient de mettre en œuvre un projet semblable. »

 

Coral Hetherington, Westboine Park Housing Co-op

Coral Hetherington

Ancienne présidente du conseil d’administration

Westboine Park Housing Co-op, Winnipeg, Manitoba

9 ans d’expérience

Personne

Conseillère indépendante en matière de crédit d’impôt, Coral a fait du bénévolat dans de nombreux rôles. Elle a été présidente du conseil d’administration de la coopérative Westboine pendant de nombreuses années, s’est jointe à la Manitoba Co-operators Association en 2018 et a agi à titre de déléguée provinciale de la compagnie d’assurances Co-operators. Elle siège également au comité de planification de conférences de la Manitoba Non-Profit Housing Association, et est représentante régionale du Manitoba et de la Saskatchewan au conseil d’administration de la FHCC.

Projet

Une rénovation de plusieurs millions de dollars a donné un nouveau souffle à Westboine Park, augmentant sa valeur et rendant la coopérative beaucoup plus confortable pour ses membres.

« Nous venons de terminer une rénovation de l’enveloppe du bâtiment de 20 millions de dollars. Tout est neuf : le toit, les portes et fenêtres, l’isolation, les systèmes de récupération de chaleur. Nous avons un immeuble de logements de trois étages, et 153 maisons en rangée. Nous avons commencé juste avant le début de la pandémie de COVID-19. Il s’agissait d’un projet d’envergure dans le meilleur des cas, mais le changement de contexte soudain lié à la COVID-19 a rendu sa réalisation beaucoup plus complexe. Notre expérience est unique, ça, c’est certain. »

Qu’il s’agisse d’une coopérative qui veut s’agrandir pour offrir des logements plus accessibles ou plus petits pour les aînés qui désirent rester dans le quartier, ou de toute autre raison, Coral est convaincue qu’il est temps de réfléchir aux moyens d’y parvenir.

Passion

Avec l’argent prévu au budget fédéral pour les coopératives d’habitation, Coral pense qu’il s’agit d’un bon moment pour faire avancer les nouvelles constructions. « Le besoin est là et nous n’avons pas à partir de zéro. Il est temps de regarder ce que les autres ont fait, ou prévoient de faire, et de s’en inspirer. Après avoir passé tout ce temps au conseil d’administration, j’ai une certaine expérience à partager. Par exemple, je peux aider les autres à comprendre comment obtenir du financement ou travailler avec un entrepreneur en construction. Cependant, il m’en reste encore apprendre. L’apprentissage est un processus qui dure toute la vie. »

Kathy Merritt, Pawating Co-op et La Chaumiere Co-op

Kathy Merritt

La Chaumiere Housing Co-op/Pawating Co-operative Homes

Coordonnatrice

10 ans d’expérience

Personne

Ancienne auxiliaire juridique et comptable, Kathy a passé les dix dernières années dans le secteur du logement et travaille actuellement comme coordonnatrice à la coopérative d’habitation La Chaumiere et à Pawating Co-operative Homes à Sault Ste. Marie, en Ontario, où elle participe activement à un essai visant à fusionner quatre petites coopératives en une seule entité juridique plus importante. Les quatre coopératives resteraient dans leurs emplacements physiques, mais fonctionneraient comme une seule coopérative, sous un seul nom.

Projet

Comme La Chaumiere arrivait à la fin de son prêt hypothécaire et que trois autres coopératives de la ville seraient confrontées à la fin de leurs prêts hypothécaires au cours des cinq prochaines années, ils ont commencé à envisager les avantages d’une fusion.

« Nous aurions plus de pouvoir d’achat à l’avenir. Nous pourrions économiser sur les éléments importants. Par exemple, nous pourrions avoir une seule vérification financière au lieu de quatre. L’épuisement des membres du conseil d’administration ne serait pas un problème aussi important. Nous n’aurions besoin que d’un seul conseil d’administration, composé de représentants de chaque coopérative, et non plus d’un conseil d’administration pour chaque coopérative, qui doit chaque année recruter un nombre suffisant de membres. Si un membre doit s’adresser au conseil d’administration, l’expérience sera moins intimidante si seulement deux membres sont issus de sa communauté d’habitation. »

Parmi les autres avantages, citons l’augmentation du fonds de réserve pour les immobilisations, l’accroissement du pouvoir d’emprunt et la possibilité de faire entendre sa voix lors du lobbyisme ou de la demande de subventions ou d’autorisations. Le fait d’être une entité plus grande pourrait également aider la coopérative à financer la construction de nouveaux logements.

« Le gestionnaire de services local ainsi que le conseil d’administration et les membres de chaque coopérative doivent approuver la fusion, mais si elle se concrétise, le gestionnaire de services ne traitera plus qu’avec une seule coopérative au lieu de quatre, ce qui pourrait simplifier les processus de versement des subventions. »

Passion

La possibilité d’établir un réseau avec d’autres personnes qui envisagent ou qui ont déjà réussi à mettre en œuvre un tel projet a incité Kathy à se joindre au réseau d’homologues.

« C’est un processus d’apprentissage. Les règles, les règlements et les statuts changent tout le temps. Le fait de savoir ce qui a fonctionné ou non pour les autres est précieux. » Si la fusion des quatre coopératives réussit, Kathy espère pouvoir guider d’autres personnes dans ce processus.

Bob Putzlocher, Kingston Co-operative Homes Inc.

Bob Putzlocher

Trésorier et ancien président du conseil d’administration

Kingston Co-operative Homes

Plus de 20 ans dans le secteur

Personne

Son ancienne carrière de chef de projet au ministère de l’Environnement de l’Ontario a permis à Bob de comprendre les processus liés aux grands projets de construction. « Je comprends le processus de conception et de construction, et mon expérience en gestion de projet pourrait être utile pour d’autres personnes. » Qu’il s’agisse d’approcher les conseils municipaux, de chercher des occasions de partenariat ou de trouver des sites adaptés à la construction, Bob aimerait offrir des conseils, tout en explorant les mesures incitatives qui pourraient être offertes à ceux qui souhaitent bâtir des logements abordables.

Projet

Alors que son troisième projet d’agrandissement initiale de 87 logements de ses maisons en rangée vient de commencer, la coopérative Kingston Co-operative Homes (KCH) construit actuellement un nouveau bâtiment de trois étages abritant 38 logements de type appartement.

« Il y avait un terrain vide à côté de la coopérative, et le groupe de travail en matière de logement de la municipalité a déterminé qu’il devrait être utilisé pour fournir des logements résidentiels abordables. À l’origine, ils avaient proposé le projet à des promoteurs privés, mais l’exigence imposant le respect d’un certain pourcentage de logements abordables explique qu’aucune offre n’ait été faite. Ils l’ont donc offert à certains organismes sans but lucratif. Seuls quelques-uns ont déterminé qu’ils avaient la capacité d’entreprendre un tel projet. Finalement, une proposition de projet de KCH a été acceptée. »

La coopérative avait déjà réalisé deux autres phases de développement de huit logements en partenariat avec la Ville de Kingston. Ce succès a amené la municipalité à avoir confiance dans la capacité de la coopérative à gérer ce projet beaucoup plus important.

Passion

Quarante ans de marathons ont appris à Bob à ne jamais abandonner. Il est très important pour lui que davantage de logements abordables soient bâtis dans sa municipalité et au-delà. Le réseau d’homologues est une occasion idéale de poursuivre sa participation. « Je veux continuer à participer dans la communauté en général, et dans les coopératives en particulier. »

Réal Routhier, La Visionnaire coopérative d’habitation

Réal Routhier

Directeur général de la Coopérative d’habitation La Visionnaire

Montérégie, Québec

12 ans d’expérience

Person

Depuis 2010 Réal Routhier s’intéresse aux coops. Le fait de vivre dans une coopérative d’habitation et de siéger au conseil d’administration a permis à Réal de connaître les problèmes associés aux petites coopératives. Son premier défi, il l’a relevé lorsqu’il a été embauché en 2016 pour mener à bien un projet de mutualisation entre huit coopératives qui se trouvaient sur la même rue à Longueuil.

Project

Sa première tâche a été de créer un comité inter-coop avec un représentant de chaque coopérative. Le groupe a fait preuve d’une grande ouverture d’esprit et les membres du comité se sont rapidement rendu compte qu’ils rencontraient tous les mêmes problèmes. Les réunions ont commencé en septembre et déjà en novembre, le comité s’intéressait aux avantages encore plus grands qu’offrait la fusion. En juin 2017, trois des huit coopératives ont voté pour la fusion et ont embauché Réal à temps partiel. Cinq ans plus tard, la coopérative d’habitation La Visionnaire se retrouve avec la force de la fusion de neuf coopératives, 153 logements, 20 bâtiments et deux employés à temps plein.

Passion

Réal croit que l’exercice de se doter d’une vision est un travail très important. L’énoncé d’une vision est unificateur et donne au conseil d’administration et aux membres un aperçu de ce que la coopérative espère réaliser et devenir. L’exercice a eu une telle résonance auprès des représentants des coopératives qu’ils ont nommé la nouvelle coopérative La Visionnaire.

L’un des avantages que Réal a remarqués immédiatement après la fusion est que la confiance des bailleurs de fonds et des fournisseurs s’est accrue. En outre, la nouvelle coopérative offre beaucoup plus de stabilité et de confiance parmi les membres.

L’inter-coopération et le partage sont deux éléments auxquels il croit fermement. « Nous sommes plus forts en communauté et le partage nous permet d’apprendre des autres et de mettre en commun nos ressources » affirme Réal. Dans une fusion, l’unicité de chaque coop contribue à faire évoluer l’habitat coopératif et à en assurer la pérennité.

Kim Weiman. The Community Housing Management Network

Kim Weiman

CEO, The Community Housing Management Network

13 years in the sector

Personne

En tant que directrice générale du Community Housing Management Network, Kim supervise plus de 26 000 logements en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Son expérience à titre de gestionnaire d’actifs immobiliers depuis 1992 lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie des processus liés à la construction de logements abordables, en particulier dans le domaine des programmes de subventions, qui peuvent tous être administrés différemment selon l’endroit. Sa participation à la FHCC l’a amenée à travailler avec la CMHC et avec l’Agence des coopératives d’habitation. Elle connaît très bien la Loi de 2011 sur les services de logement ainsi que l’ensemble des programmes de financement offerts en Ontario.

Projet

Kim a participé à d’innombrables projets au fil des ans, qu’il s’agisse de petits agrandissements ou de constructions neuves. « Un projet qui m’enthousiasme véritablement en ce moment est la nouvelle phase du projet de la Kingston Co-operative Homes. J’ai travaillé avec le groupe sur certains éléments de conception. Par exemple, il y a des choses qu’ils peuvent faire maintenant et qui leur permettront d’économiser de l’argent plus tard. Nous pouvons les aider à déterminer ce qui pourrait fonctionner ou non sur la base de nos expériences avec d’autres projet dans le passé. »

Passion

Kim croit que le temps qu’elle a passé dans le secteur, et son travail avec la FHCC en particulier, l’ont menée directement à sa participation au réseau d’homologues. « Pour moi, il s’agit d’engagement. Je suis une passionnée du logement abordable. Je veux faire en sorte que ce type de logement soit offert aujourd’hui et à l’avenir. Ce groupe nous permet à tous de participer, d’échanger des renseignements et d’acquérir de nouvelles connaissances. Parfois, lorsque les choses changent, on oublie le passé, mais il est important que les leçons tirées soient préservées. »

 

Renée Kominek, Clairvue Co-operative Housing

Renée Kominek, Gestionnaire de biens immobiliers

Clairvue Housing Co-operative, Chatham, Ontario

18 ans d’expérience

Personne

Ancienne planificatrice financière agréée et agente agréée de fonds communs de placement, Renée possède de l’expérience dans le domaine de la finance, qui lui est utile lorsqu’il s’agit de déterminer le financement de grands projets. En plus de Clairvue, elle a géré trois autres coopératives dans la municipalité. Renée a le sens du détail, et ses relations personnelles avec des personnes à mobilité réduite l’ont amenée à prêter une attention particulière aux besoins quotidiens des gens. Lorsque la coopérative Clairvue s’est lancée dans un projet d’agrandissement en 2018, Renée a veillé à ce qu’une attention particulière soit accordée aux éléments de conception qui non seulement rendraient les nouveaux logements plus confortables et accessibles, mais leur permettraient également de s’intégrer parfaitement aux logements existants de la coopérative sur le plan architectural.

Projet

Lors de l’assemblée annuelle de 2018 de la FHCC à Victoria, la Stratégie nationale sur le logement a été annoncée. « Un membre du conseil d’administration s’est montré très enthousiaste et a suscité mon intérêt. Deux semaines plus tard, un promoteur m’avisait que la Ville avait lancé une demande de propositions. Ce promoteur particulier était intéressé par la construction d’un plus grand nombre de coopératives, et nous étions les seuls à avoir une propriété qui pouvait servir de base à ce projet. »

Le projet a progressé rapidement à partir de ce moment. Le conseil d’administration de la coopérative a approuvé un projet intercalaire à l’unanimité, et on a demandé aux membres ce qui leur semblait nécessaire. Il en a résulté huit nouveaux logements : deux sans barrières au rez-de-chaussée, un logement d’une chambre au rez-de-chaussée avec une conception universelle qui pourrait être convertie en logement sans barrières à l’avenir, et un logement de deux chambres au rez-de-chaussée, chacun avec des logements d’une chambre au-dessus. « De bons membres ont dû partir dans le passé parce que leurs besoins avaient changé et que nous n’avions pas de logements adaptés. »

Passion

Renée s’est jointe au réseau d’homologues parce qu’elle pensait qu’il serait utile pour les autres que la coopérative Clairvue fasse part de ses succès et fournisse des conseils sur certains éléments méconnus. « Si nous avions su à l’époque ce que nous savons maintenant, nous aurions posé de meilleures questions en cours de route et aurions été mieux préparés à certaines étapes du projet. Il serait formidable d’aider quelqu’un d’autre à éviter les obstacles que nous avons dû surmonter. » Son expérience comme gestionnaire de projet pour l’agrandissement de la coopérative Clairvue fait d’elle une ressource idéale pour quiconque souhaite entreprendre un projet semblable.

Sarah Gall, Clairvue Co-operative Housing

Sarah Gall, Présidente du conseil d’administration

Clairvue Co-operative Housing, Chatham, Ontario

5 ans d’expérience

Personne

Membre de la coopérative depuis 2016, Sarah est propriétaire d’une petite entreprise artisanale et mère monoparentale de trois garçons. Grâce à son expérience en matière de collecte de fonds à titre de membre des conseils de parents d’élèves et à son talent d’organisatrice, elle a joué un rôle important dans l’équipe de Clairvue lorsque la coopérative a décidé d’entreprendre un projet d’agrandissement.

« J’ai participé à la construction en assurant le suivi des étapes et en aidant à surmonter les obstacles. Je pense que si les gens cherchent de l’aide pour un projet semblable, je peux les aider à déterminer les étapes à suivre et les personnes avec qui ils doivent se mettre en relation. Si je ne peux pas répondre à une question, je trouverai quelqu’un qui le pourra! »

Projet

En 2018, les membres de Clairvue ont voté à l’unanimité en faveur d’un agrandissement. Au début de 2020, les gens emménageaient dans les huit nouveaux logements, dont deux avaient été modifiés pour les rendre accessibles. La coopérative a fourni un terrain, un montant de 30 000 dollars, ainsi que le temps et l’expertise de son gestionnaire, et a organisé un prêt auprès de la London Community Foundation. La FHCC a fourni une expertise et un soutien technique. Sarah a participé aux réunions avec les entrepreneurs, la FHCC et les membres, pour s’assurer du bon déroulement. Avec l’aide du gestionnaire de l’immeuble, elle a participé activement à l’établissement du budget, à la collecte de fonds et à la logistique de l’ajout de nouveaux logements à une communauté existante.

Passion

Après six ans à Clairvue, Sarah estime qu’il lui en reste encore à apprendre, mais aussi qu’elle peut aider à orienter les gens dans la bonne direction s’ils veulent construire davantage de logements abordables.

« J’aimerais beaucoup aider à construire plus de logements à travers le Canada. J’élève trois garçons toute seule et nous offrons une juste valeur marchande. Si je devais chercher un logement de trois chambres en dehors de la coopérative, ce ne serait pas possible. Nous avons de la chance d’avoir notre logement ici, mais tout le monde a le droit d’avoir un endroit où vivre. On ne devrait pas avoir à choisir entre payer son loyer et payer son épicerie. »

Donald Altman, Church-Isabella Residents Co-operative

Donald Altman, trésorier

Church-Isabella Residents Co-operative, Toronto (Ontario)

Plus de 50 ans dans le secteur

Membre de longue date de la Church Isabella Residents Co-operative, Donald occupe actuellement le poste de trésorier du conseil d’administration. Il siège également au conseil d’administration de Home Ownership Alternatives et est membre de l’Ontario Co-operative Association Education Committee. Donald a passé 35 ans à travailler comme planificateur de politiques et gestionnaire pour la division des finances de la Ville de Toronto. Il a également enseigné la géographie urbaine et économique à l’Université Ryerson. Il a reçu le prix Co-operative Lifetime Achievement Award de l’Ontario Cooperative Association ainsi que le prix Gary Gillam Award pour la responsabilité sociale du système des caisses populaires. Il est également membre honoraire à vie de la Co-operative Housing Federation of Toronto.

Neilson Creek Housing Co-operative

Donald a fait partie du conseil d’administration de la Neilson Creek Housing Co-operative dans les années 1970 et comprend le processus de création des coopératives, de l’idéation à la réalisation. Il a de l’expérience dans les domaines de la recherche de financement et du maintien de la solvabilité financière d’une coopérative à long terme.

Lorsque sa propre coopérative a voulu s’agrandir, Donald a collaboré avec la Ville, trouvé un promoteur et participé à la concrétisation de cette vision. Grâce à sa collaboration avec Home Ownership Alternatives, il a acquis une connaissance approfondie de chaque étape du processus de création, y compris celles relatives au financement et à la planification, et a contribué aux questions de gouvernance et de conseil d’administration.

Il est un fervent défenseur du processus démocratique et essaie toujours de trouver des solutions qui profitent à toutes les parties. Bien qu’un processus démocratique puisse prendre du temps, Donald estime qu’il peut en valoir la peine si l’on parvient à une décision qui, en plus résoudre le problème, donne aux gens un sentiment d’autonomie et de progression.

Pourquoi Donald est un champion du réseau d’homologues

Donald a consacré toute sa vie à la promotion des coopératives en tant que solution à de nombreux problèmes associés à d’autres systèmes économiques.

« Il faut faire confiance aux gens ordinaires, issus de milieux divers, qui disposent des faits pour prendre des décisions. Ils n’ont pas besoin d’être des experts. Mais coopérer avec d’autres personnes et prendre des décisions collectivement est une compétence qui s’apprend. »

En se joignant au réseau d’homologues, Donald espère que sa vaste expérience pourra être utile à d’autres personnes qui souhaitent profiter d’un accompagnement et d’un mentorat dans le cadre d’un projet.

Tiffany Duzita, Community Land Trust (CLT)

Tiffany Duzita, directrice générale 

Community Land Trust (CLT), Vancouver (C.-B.)

Huit ans dans le secteur

Avant 2015, Tiffany travaillait dans le secteur privé, dans le domaine de l’aménagement immobilier. Elle a constaté qu’il était de plus en plus difficile de trouver un logement.

« Une occasion s’est présentée avec CLT. Je voulais voir si je pouvais mettre à profit mes compétences acquises dans le secteur privé pour aider à bâtir quelque chose qui soutiendrait la croissance des coopératives d’habitation et des logements sans but lucratif. »

En 2015, Tiffany est devenue la seule employée de CLT, une société filiale de la Co-operative Housing Federation of BC. Elle est aujourd’hui directrice générale et supervise une équipe de 30 personnes. Elle participe également au groupe de travail chargé de planifier le lancement officiel du Réseau canadien des fiducies foncières communautaires en tant qu’organisation constituée de membres.

Bakerview Housing Co-op / Hoy Creek Housing Co-op

Le premier projet de Tiffany a été un important programme de rénovation de la Bakerview Housing Co-op à Abbotsford. Celle-ci était en mauvais état et en défaut de paiement. Grâce à un transfert de terres à CLT et à un refinancement auprès de Vancity, la coopérative a pu racheter son hypothèque et ses arriérés de dettes, et se lancer dans un projet de revitalisation d’une valeur de 5,5 millions de dollars.

Elle a également travaillé avec la Hoy Creek Housing Co-op à Coquitlam, et négocié avec la SCHL pour mettre fin à la mise sous séquestre et transférer les terrains à la CLT. Elle a ensuite aidé CLT à s’associer aux gouvernements provincial et fédéral pour financer la construction d’un nouveau bâtiment. La coopérative Hoy Creek passera de 97 à 132 habitations, avec une date d’emménagement prévue pour cet automne. Les anciens bâtiments seront démolis, et de nouvelles coopératives d’habitation seront construites, pour un total de 400 logements.

L’accent est mis sur la croissance, mais la rénovation et la préservation sont toutes deux importantes. La croissance s’applique également à l’organisation elle-même. Apprendre auprès de ses partenaires et s’adapter à l’évolution des besoins sont des éléments importants d’un modèle réussi.

« Une fiducie foncière communautaire est un modèle, et la réussite de ce modèle dépend de l’existence d’un plan d’entreprise avec des objectifs clairs, d’un plan opérationnel et d’un personnel pour le soutenir. Les autorités fédérales, provinciales et municipales sont plus enclines à investir lorsque les coopératives disposent d’un plan solide ainsi que du personnel et des ressources nécessaires pour mettre celui-ci en œuvre. »

Pourquoi Tiffany est une championne du réseau d’homologues

Pour Tiffany, le réseau d’homologues est l’occasion de partager des histoires, des connaissances et des ressources.

« Même si une fiducie foncière communautaire n’est pas le meilleur choix, il y a toujours des leçons à tirer que les gens peuvent appliquer à leur propre situation. Qu’il s’agisse de gérer des changements importants et des approches de gestion des membres ou de naviguer dans les flux de financement offerts, le réseau d’homologues offre une plateforme pour partager nos histoires et exploiter les ressources de chacun. »

Karl Falk, DSI Tandem Co-op Resources Ltée

Karl Falk, conseiller et cofondateur

DSI Tandem Co-op Resources Ltée, Winnipeg (Manitoba)

50 ans dans le secteur

Karl est actif dans le domaine du logement depuis plus de 35 ans, notamment au sein de la Manitoba Housing and Renewal Corporation et de la SCHL, où il a occupé le poste de représentant des relations fédérales-provinciales. En 1985, Karl a cofondé DSI Tandem Co-op Resources Ltée, une coopérative de travailleurs qui contribue à l’élaboration de projets de logements coopératifs et sans but lucratif.

Il s’est spécialisé dans le domaine du financement de projets. Il prépare notamment des budgets d’immobilisations et des projections d’exploitation, en plus de négocier des financements permanents et de construction. Il fournit également des services de conseil à des clients des secteurs public et privé.

Village Canadien, Old Grace Housing Co-op et Westman Seniors Housing Co-op

Après sa création en 1985, DSI Tandem Co-op Resources Ltée a contribué, au cours des 10 années suivantes, à la fructueuse élaboration de 18 projets de logements coopératifs et sans but lucratif pour le compte d’organisations commanditaires à Winnipeg et dans le sud du Manitoba. En tant que conseiller auprès de Tandem, Karl a mis à profit son expertise dans le cadre de projets allant de la création de plusieurs coopératives pour personnes âgées à Winnipeg à un projet d’expansion au Village Canadien. Il a aidé d’autres personnes à transformer d’anciens immeubles d’habitation, et même une ancienne maison de retraite, en coopératives et autres logements sans but lucratif.

Karl a l’habitude de collaborer avec plusieurs ordres de gouvernement et d’autres organisations. Il estime qu’il existe souvent des moyens de transformer un « non » en « peut-être ». Récemment, Karl a participé à la création de la Old Grace Housing Co-op et de la Westman Seniors Housing Co-op, deux nouvelles coopératives composées de logements sur le marché et subventionnés, qu’il qualifie toutes deux de « véritables organisations locales ».

Pourquoi Karl est un champion du réseau d’homologues

En proposant de devenir membre du réseau d’homologues, Karl a la possibilité de ressentir le sentiment de satisfaction qui accompagne la réalisation d’un rêve.

« Le fait d’être invité à travailler avec un groupe ayant un but non lucratif précis et qui essaie de réaliser un projet, et éventuellement l’aider à réussir… C’est une initiative qui en vaut la peine. Comme j’approche de la fin de ma carrière, j’aimerais avoir l’occasion de donner le plus de conseils possible aux novices. »

Dale Holland, avocat

Dale Holland, avocat

Kitchener (Ontario)

35 ans dans le secteur

Dale a travaillé pendant 25 ans dans le secteur du développement des coopératives et de la gestion immobilière dans la région de Waterloo-Wellington avant d’entamer une carrière juridique. Au début des années 1980, il a joué un rôle déterminant dans la création de la Beaver Creek Housing Co-operative, la première coopérative d’habitation de la région de Waterloo.

Ancien directeur général de Circa Development et directeur général de Waterloo-Wellington Non-Profit Homes, Dale possède une vaste expérience qu’il peut mettre à profit dans toute discussion sur la croissance du secteur coopératif.

Beaver Creek Housing Co-operative

À la fin des années 1970, Dale était membre d’Ebytown, une petite coopérative d’alimentation naturelle à Waterloo. En 1980, lui et une demi-douzaine de membres d’Ebytown ont eu l’idée de bâtir une coopérative à Waterloo.

« Il y avait alors un réseau d’aménagement bien établi pour les coopératives d’habitation, y compris la FHCC », se souvient-il.

La Beaver Creek Co-op a vu le jour grâce au soutien des groupes de ressources existants. Par la suite, Dale a contribué à la création de 26 autres coopératives d’habitation dans la région.

Plus récemment, il a pris part à une proposition visant à transformer un bâtiment industriel en une copropriété de 50 logements, et à utiliser l’excédent de la vente de la copropriété pour financer une coopérative d’habitation de 18 logements dans l’un des bâtiments qui composaient le site industriel. Même si le partenariat avec la Ville de Kitchener n’a pas pu être prolongé suffisamment longtemps pour que le projet puisse être mené à bien, Dale a beaucoup appris sur les défis liés au réaménagement des bâtiments patrimoniaux. « C’est un défi, mais c’est une occasion à saisir. »

Pourquoi Dale est un champion du réseau d’homologues

Dale a remarqué que certaines personnes démontrent un intérêt envers la transformation d’immeubles d’habitation privés en coopératives.

« Je reconnais qu’il existe des possibilités de développement pour l’avenir. La réalisation de bénéfices lors de la revente est l’une des principales raisons pour lesquelles le logement est inabordable. Si vous pouvez interrompre ce processus, vous pouvez inverser la tendance. »

La prestation d’idées et la coordination des éléments d’un projet font partie de l’expertise de Dale, qui reconnaît l’importance de la transmission des connaissances, des compétences et de l’expérience aux plus jeunes. Le fait d’être membre du réseau d’homologues lui permettra précisément d’honorer cet engagement.

Allison Ferris, Housing Alternatives

Allison Ferris, coordinatrice des services à la clientèle

Housing Alternatives, Saint John (Nouveau-Brunswick)

16 ans dans le secteur

Allison est responsable de tous les aspects de l’administration du bureau, des ressources humaines et de la satisfaction de la clientèle de Housing Alternatives, par l’intermédiaire de laquelle elle soutient également plusieurs conseils d’administration de logements à but non lucratif. Elle fait partie de l’équipe de l’initiative « Housing First » de Saint John et travaille directement avec la coopérative Unified Saint John. Ancienne membre du conseil d’administration de la FHCC, Allison anime des ateliers pour la FHCC et l’Association du logement sans but lucratif du Nouveau-Brunswick.

Unified Saint John

Allison travaille étroitement avec Unified Saint John, une fusion de plusieurs petites coopératives de Saint John en une coopérative plus grande, dans le cadre de son projet. La fusion des coopératives a permis de réduire les actifs excédentaires et de pourvoir plus aisément au remplacement d’un membre lors d’un départ soudain. Bien que chaque petite communauté au sein de la grande coopérative conserve son propre environnement, la coopérative dans son ensemble se sent désormais plus sûre et plus durable.

« La coopérative est désormais plus résistante et a une meilleure viabilité à long terme. Les répercussions d’un poste vacant ne sont pas aussi dommageables. J’utilise l’analogie de la dérive dans la baie de Fundy. Préféreriez-vous être seul dans une chaloupe ou sur un bateau de croisière? »

Allison a travaillé fort pour créer des liens étroits avec les partenaires et les services communautaires. Ces relations ont permis d’aménager des logements abordables pour des groupes précis de personnes qui, autrement, auraient pu être logées de façon précaire ou même ne pas être logées.

En plus de son travail direct avec Housing Alternatives, Allison participe à des activités de formation par l’entremise de la FHCC. Elle offre des ateliers sur le leadership, la gestion du changement et la résolution de conflits.

Pourquoi Allison est une championne du réseau d’homologues

Promouvoir la croissance du secteur est important pour Allison. Elle a une bonne compréhension de la manière dont les économies d’échelle peuvent profiter aux coopératives d’une région. Toute personne souhaitant s’associer à d’autres organisations et groupes pour mettre en commun des ressources, transmettre des renseignements et trouver du financement en vue d’atteindre un objectif commun appréciera l’expérience d’Allison en matière de mobilisation des partenaires communautaires.

« Je crois vraiment à la valeur du secteur. Il est important de partager ses connaissances et son expérience avec des collègues et d’autres membres, d’élaborer des pratiques exemplaires et d’examiner ce qui fonctionne. »

Stacey Leadbetter, Stacey Leadbetter,

Stacey Leadbetter, coordinatrice des biens immobiliers

Stacey Leadbetter,, Whitby (Ontario)

Huit ans dans le secteur

Stacey est coordonnatrice des biens immobiliers à Otter Creek Co-operative Homes, à Whitby, depuis quatre ans. Elle travaille également comme conseillère administrative pour la Maple Glen Co-op à Oshawa. Auparavant, elle a géré deux coopératives pour une société de gestion immobilière et passé 30 ans en tant qu’assistante juridique. Stacey a également été vice-présidente du Distress Centre Durham, aujourd’hui sous l’égide de Lakeridge Health, et est membre du groupe consultatif sur le logement social pour la région de Durham. Elle siège également au comité d’examen régional du LRI et de DASH.

Otter Creek Co-operative Homes

Stacey connaît le processus complet de création d’une coopérative. Otter Creek a été la première coopérative au Canada à recevoir un financement dans le cadre de l’Initiative pour la création rapide de logements.

« La création d’une coopérative est un processus extrêmement complexe. Il y a une panoplie d’étapes. Il faut notamment acquérir le terrain et obtenir l’approbation du conseil municipal, établir des relations avec des agences et des gestionnaires de services, obtenir du financement et trouver un conseiller en aménagement ainsi qu’un architecte. »

Son travail au sein du groupe consultatif sur le logement social fait d’elle une personne de référence naturelle pour toute question concernant les LIR, la procédure d’expulsion et la gestion quotidienne des coopératives, tandis que sa formation juridique lui permet d’interpréter les différentes lois qui régissent l’administration des coopératives.

Stacey est convaincue que l’établissement de relations crée un espace sûr où les gens peuvent échanger des idées et où de nouvelles idées peuvent donner le coup d’envoi à de nouveaux projets. Elle sait mettre à profit ses compétences essentielles, notamment assurer la liaison, travailler en réseau et savoir à qui s’adresser pour une question particulière.

Pourquoi Stacey est une championne du réseau d’homologues

Stacey est convaincue que pour rassembler les gens autour d’une cause commune en toute efficacité, il est important que ces derniers discutent, comparent leurs idées et trouvent des solutions créatives à des problèmes communs.

« On peut commencer à avoir l’impression de travailler en silo. Le réseau d’homologues permet d’entrer en relation avec les autres et de réaliser que l’on n’est pas seul. Le simple fait de savoir qu’une personne peut comprendre les problèmes auxquels vous êtes confronté parce qu’elle a vécu une situation semblable à la vôtre peut être un véritable soulagement. Cela nous unit à un niveau différent. »

Stacey aimerait que le réseau d’homologues atteigne certaines coopératives non membres dans l’esprit de la vision de l’habitation coopérative pour tous. Elle souhaiterait que les non-membres réalisent que les coopératives d’habitation et les organismes du secteur qui travaillent ensemble sont plus forts et plus résilients. « Je veux leur dire que toutes les ressources qu’ils recherchent existent. Il est temps de sauter dans la vague. »